Ma vie de photographe

Né en Alsace au milieu du siècle dernier, j'ai commencé la photographie avec cet appareil, un Agfa Isola 1 au format 6x6 et à tube téléscopique que mes parents m'ont offert le jour de mes quatorze ans.

 

Quelques années après, contaminé par le virus de la boite à images je m'offrais mon premier reflex, un Yashica TL équipé d'un objectif Yashinon DX 50mm F1.2 ainsi qu'un petit télé DS-M 135mm F2.8, monture à vis M42.
Du très bon matériel (du moins ce qui était à la portée de mes moyens) à cette époque héroïque que furent les seventies en matière d'évolution photographique.

 

Bien des années plus tard je m'offris le légendaire Olympus OM-1 que j'ai toujours sur mon étagère et qui fonctionne comme au premier jour

 

Au milieu des annés 90 commencèrent à apparaitre les premiers APN  et les interminables discussions  pour savoir qui allait l'emporter entre les deux mondes. Le numérique ou l'argentique, il fallait choisir. Personnellement je n'ai pas hésité longtemps...
Mon premier APN un Epson Photo PC-600 avec un capteur de 800 000 pixels! Le nec plus ultra fin 1996.



Puis le Pentax OptioS et son capteur de 3,2 mégapixels



Pour finir dans la série des "compacts" voici le Casio Exilim Z3 possédant les mêmes performances que le Pentax
mais qui me convenait mieux à différents égards. Je me suis beaucoup amusé avec ce petit engin déjà très miniaturisé.

 

Décembre 2002 vit apparaître un Olympus Camedia E-10 Un reflex du type "bridge" ou l'union entre un appareil compact et un système reflex.
Equipé d'un excellent objectif  f/2.0-2.4 malheureusement "fixe"
Distance focale équivalente à celle d'un appareil 35 mm 35 - 140mm, que j'ai complété de bon nombre d'accessoires comme des
compléments optiques, filtres, flash...

 

Au printemps 2005 je pris contact avec mon premier reflex numérique à objectif intechangeable avec un Olympus E-300
Un boîtier compact et léger, grâce à une visée reflex à miroir latéral dit "système de Porro". Il est doté d'un capteur haute résolution de 8 mégapixels au fameux format 4/3 (ou Four Third, un standard créé par Olympus et Panasonic ).

 

Début 2008 j'entrais de plein-pied dans le domaine du reflex numérique dit "pro" avec un Olympus E-3 attendu avec impatience et qui combla toutes mes attentes pendant plus de cinq années...
Il amène 10 millions de pixels, la visée "Live View" sur un LCD orientable et est protégé par la technique anti-poussière SWF, boitier tropicalisé, stabilisation au niveau du capteur, j'en passe et des meilleures! Le compagnon d’une gamme d’optiques professionnelles Zuiko Digital dont on ne fait plus les éloges.



Fin 2012 Canon se place sur le terrain des reflex plein format "économiques" avec  l'EOS 6D. C'est avec ce boitier que j'ai trahi la marque Olympus, celle-ci ayant abandonné le développement de ses boitiers reflex avec le E-5 (le dernier des mohicans, qui n'est, en fait, qu'une mise à jour mineure du E-3)
Me voici donc chez "les rouges" avec ce 6D qui répond à tous mes espoirs, tant au niveau qualité d'image que sa polyvalence en passant par sa relative compacité pour un boitier semi-pro. Avec un module de géolocalisation et transmetteur Wi-Fi embarqué, il ne lui manque qu'un écran orientable et un petit illuminateur interne pour être parfait.



Pour ne pas rompre complètement les ponts avec Olympus qui a été ma marque fétiche pendant de nombreuses années, je n'oublie pas de citer mon fidèle petit compact expert Olympus XZ-2. Il possède un zoom lumineux f/1,8-2,5 couvrant 28-112 mm en équivalence 24 x 36, un capteur Cmos rétroéclairé et stabilisé de 12 Mpxl. Il peut également être équipé d'un viseur électronique, le VF2 ou VF3, qui se fixe sur le sabot porte-flash.
Un outil performant et léger, qui ne quitte jamais ma poche.



Voici relaté mon parcours matériel de photographe amateur.
En ce qui me concerne, je n'ai pas un domaine dans lequel j'évolue de manière privilégiée mais j'ai un faible pour tout ce qui touche à la macro ou la proxi photographie. Grand amoureux de la nature, j'aime capter et révéler les richesses du microcosme. Photographier des paysages est ma deuxième grande passion mais je ne me refuse pas la satisfaction de mettre en valeur un sujet lors d'une séance de portrait ou créer des natures mortes en studio. Sans oublier la photo de rue ou les photos de sport lorsque l'occasion se présente. Mais ce sont là aussi des disciplines à part entière et on ne peut pas prétendre être efficace dans tous les domaines...
Je suis un autodidacte passionné, je pense que la photographie est avant tout un plaisir qui mélange l'envie de créer de belles images tout en cherchant à rester dans l'originalité, ce qui est rarement chose évidente.
Une photo c'est un arrêt du coeur pendant une fraction de seconde et une compromission entre l'oeil du photographe et la satisfaction, voire la fierté lorsqu'elle rencontre l'assentiment de son public.